Caroline Lopez monte en flèche

Article publié le 20/12/2023
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Archère et Soldat au sein de l’Armée de Champions, la jeune archère Riomoise, revient pour nous sur sa saison 2023 réussie et sur ses perspectives pour celle à venir. 

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« Je pars du principe que chaque match joué, chaque flèche tirée, c’est de l’expérience gagnée. »

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L'interview de Caroline :

 

  • Tu as gagné quelques médailles lors de cette saison pleine. Comment toi tu l’as vécu ? 

La saison a été longue. Ça n’a pas été simple de tenir jusqu’au bout. La dernière compétition était la Coupe Du Monde à Paris et 2 semaines après c’était les sélections. Ce n’était vraiment pas de tout repos. On a commencé la première compétition en avril il me semble, avec le Grand Prix Européen. D’avril jusqu’à fin août, beaucoup de compétitons et de stages se sont enchaînés. C’était vraiment une saison bien remplie. 

 

  • Tu as fait les championnats chez les jeunes. Était-ce une volonté de ta part ?

J’avais vraiment envie de les faire. En plus, j’ai pu remporter une médaille. J’avais conscience que ça allait être une saison très chargée, surtout que les championnats du Monde et les Jeux Européens se sont enchaînés. Pendant quasiment 20 jours, je n’ai presque pas posé le pied en France. Je savais que ça n’allait pas être facile mais je tenais à faire mes derniers championnats du Monde jeunes parce dans 2 ans je passe chez les seniors. 

 

  • Tu as toujours passé des tours finalement. 9ème ou 17ème en classement individuel et aussi beaucoup de médailles par équipe. Est-ce que c’est une épreuve particulière pour toi ?

Cette année, on a eu une équipe pas exceptionnelle, mais presque. C’était vraiment génial de tirer avec les filles. On a vraiment une entente, on est totalement soudées les unes avec les autres. Que ce soit avec Annaëlle quand on a tiré à Paris, ou au Grand Prix, où on a récupéré nos quotas. Peu importe l’équipe qu’on avait, toutes les quatre, on ne formait qu’une. 

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  • Vous avez commencé la saison avec les Jeux Européens et finalement l’apothéose c’est votre médaille à Berlin. Qu’est- ce qui t’a marqué dans votre parcours ?

Les championnats du Monde à Berlin, je m’en souviens très bien. Disons que c’était un peu hors du temps. Déjà, on tombe contre les Anglaises contre qui on a perdu aux Jeux Européens. Je pense qu’on n’était vraiment pas dans la même optique. On était focalisées sur le fait qu’on savait qu’on allait affronter les Coréennes. On a dû passer un peu les Anglaises au second plan. La question ne se posait pas, il fallait gagner à tout prix le match. On est allées aux barrages contre les Anglaises.  C’était très palpitant, je tirais sur chaque flèche. Je me souviens que lorsqu’on a gagné contre les Anglaises, on savait déjà que les Coréennes avaient perdu contre les Indonésiennes. Le fait de savoir qu’on allait affronter les Indonésiennes, on a eu l’impression qu’on avait fait le plus dur et qu’il fallait les battre pour aller chercher notre place dans le carré final. 

 

  • Sur le plan individuel, tu n’as pas eu de médaille mais tu as fait de belles performances. Tu as passé des tours avec des matchs très disputés. Qu’en as- tu pensé ? 

A chaque fois, ça ne s’est pas joué à grand-chose pour aller chercher un barrage. C’était toujours sur des erreurs de contre-visée. Je ne peux pas trop m’en vouloir. Je pars du principe que chaque match joué, chaque flèche tirée, c’est de l’expérience gagnée. Que ça s’arrête en finale ou au premier tour, c’est toujours de l’expérience emmagasinée. 

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« C’était très palpitant, je tirais sur chaque flèche. »

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  • Maintenant, vous êtes tous réunis à l’INSEP depuis la rentrée. Comment se passe la préparation pour l’instant ? 

C’est assez dur car on tire beaucoup de flèches par rapport à l’année dernière, même si on tirait déjà un bon volume. On a quand même monté le niveau d’un cran et on sent que l’on se rapproche de la sélection. On travaille très dur. La pression ne monte pas encore mais je pense qu’on en reparlera dans un mois (rires). Pour l’instant, on se focalise sur nos flèches.

 

  • Est-ce que pour toi c’est bénéfique d’être ici, au quotidien, avec les autres filles avec qui tu es en concurrence ?

Je trouve que c’est une bonne chose de faire des évaluations car ça nous permet de nous mettre en situation de compétition. Il faut vraiment essayer d’être la meilleure.