Nicolas Bernardi, un avenir prometteur

Article publié le 14/12/2023
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Une première sélection en équipe de France pour le jeune Rennais, Nicolas Bernardi, qui a jonglé lui aussi lors de cette saison, entre compétitions seniors et jeunes. Changements techniques, bilan de l’année… L’archer nous donne son ressenti sur 2023. 

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« On mange tir à l’arc, on vit tir à l’arc et on dort tir à l’arc »

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L'interview de Nicolas 

 

  • 2023 était ta première saison à l’INSEP. En jeune, tu as fini 4e en équipe aux Championnats du Monde, 5e en mixte. En senior, il n’y a pas eu de médaille mais quand même de belles réussites. Quel bilan tires-tu de cette saison ?

C’est une saison en demi-teinte car je suis en équipe A même s’il n’y pas eu de médaille. C’est difficile de m’en satisfaire même s’il y a eu beaucoup de changements techniques, beaucoup de travail pour arriver dans le grand bain chez les seniors cette saison. C’était compliqué d’arriver totalement en confiance sur les compétitions. J’y allais plus pour travailler, même s’il y a ce côté chez les athlètes de haut niveau qui fait qu’on veut toujours performer plus. 

 

  • Qu’est-ce que tu as changé depuis que tu es arrivé à l’INSEP l’année dernière ? 

J’ai changé beaucoup sur l’allonge, sur mon équilibre avant-arrière, sur la balance. J’ai également changé d’arc, je suis passé en 27 pouces. J’ai modifié ma prise de corde, ma prise d’arc et aussi la hauteur de mes épaules.

 

  • Ta vie a un peu évolué depuis que tu as rejoint l’INSEP. Qu’est ce qui a le plus changé dans ton approche du tir à l’arc et dans ton quotidien plus généralement ?

Déjà, le fait de faire du tir à l’arc toute la journée alors qu’avant il y avait les études. Moi ça m’enlève un poids car je peux me focaliser uniquement sur le tir à l’arc et ne pas avoir à me soucier des contrôles. Même si des fois, les cours me permettaient de voir d’autres personnes et de me changer les idées mais dans l’ensemble, ça va. Maintenant, c’est du matin-midi-soir : on mange tir à l’arc, on vit tir à l’arc et on dort tir à l’arc. L’objectif des Jeux fait que je suis prêt à faire ces sacrifices. 

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Nicolas Bernardi et Romain Girouille (à droite), entraîneur de l'équipe de France

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  • Justement, comment tu arrives à sortir la tête du tir à l’arc lors de tes temps de repos ?

Pour moi c’est de voir les collègues, mais là on va rentrer sur des semaines à 3 000 flèches donc c’est compliqué. Je sais que le week-end je vais en profiter pour me reposer. Ici je n’en ai pas l’opportunité avec l’internat mais généralement je fais de la pâtisserie. 

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« Tous les matins, je me lève avec l’objectif : Paris cet été. »

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  • Comment te projettes-tu sur les sélections ? 

Je ne me projette pas trop pour le moment vu que je suis en changements techniques. Malgré tout, un mois et demi c’est long et court en même temps et surtout vu le volume de tir que l’on va faire, la première étape sera de ne pas se blesser. Également, ce sera d’engranger un maximum d’expérience parce que si on vise vraiment les Jeux, les sélections ne doivent être qu’un point de passage. C’est compliqué de se projeter après janvier donc c’est compliqué pour moi de viser simplement les sélections. Je fais juste mon petit bonhomme de chemin, j’essaie de faire du mieux que je peux. Tous les matins, je me lève avec l’objectif : Paris cet été