Maxime Guérin médaillé de bronze des championnats d’Europe Para-tir à l’arc

L’archer de Rochefort sur Mer, Maxime Guérin a remporté ce samedi matin la médaille de bronze des championnats d’Europe Para-tir à l’arc à Rome en Italie. Son compatriote Guillaume Toucoullet termine 4e.

Après avoir loupé la médaille de bronze par équipe vendredi en terminant au pied du podium, Maxime Guérin a, cette fois, su maîtriser son match pour s’imposer contre le Turc Bulent Korkmaz en arc à poulies open.
Dès le début de la rencontre, le Français a profité d’une erreur de son adversaire pour prendre l’avantage. Il a ensuite bien négocié le match pour contenir Korkmaz revenu à 2 points après la troisième volée. Maxime Guérin s’est même offert le luxe de reprendre deux points de plus sur les deux dernières volées pour s’imposer 134 points à 130.

Maxime Guérin : "Ce n'était pas une finale facile. Ça fait 4 ans que je n'avais pas fait de finales en individuel, donc c'était un peu dur à aborder. Dans la chambre d'appel, je n'étais pas très serein. J'avais à cœur de rattraper ce qu'on a fait la veille. Est-ce que c'est pour ça que j'étais tendu ? Je ne sais pas, mais ça traînait dans la tête et ce n'était pas la meilleure idée à avoir. Après une fois sur le pas de tir, ça allait, j'étais assez calme, je rigolais. Les deux dernières volées ça s'est vraiment débloqué."

Cet après-midi, Guillaume Toucoullet est passé tout près de monter lui aussi sur le podium. Opposé à l’Italien Stefano Travisani en arc classique open, il s’incline en barrage avec un 8 contre un 10 pour son adversaire.

Les Bleus terminent ce championnat non sans avoir démérité avec une médaille de bronze et deux 4e places au compteur.

 

Vincent Hybois - Head coach de l'équipe de France Para-tir à l'arc : "C'est ce que j'avais dit au départ. C'était vraiment une compétition de transition pour tout le groupe. En ce sens, c'est vraiment réussi, il y a des éléments forts à retenir, trois matchs de finale dont une médaille et une où ça a vraiment joué avec un barrage pour Guillaume. 

À côté, avec ces 4e places, on voit aussi les limites. On a un groupe de grande qualité, mais il reste des paramètres sur lesquels il est important de travailler. Il va falloir que l'on mette en place un projet ambitieux pour partir sur Paris 2024. On n'est pas sans pistes de travail et ça, c'est intéressant."