De belles perspectives pour les arbitres français en 2024.
C’est l’un des héritages des trois années d’organisation de la Coupe du Monde en France avec les JOP de Paris 2024 dans le viseur ; la mise en place d’un programme de promotion de l’arbitrage au féminin sur les deux dernières années a permis à plusieurs femmes d’officier en tant qu’arbitre nationale sur les deux étapes accueillies à Paris en 2022 et en 2023 pour peut-être faire partie des 9 juges nationaux qui seront retenus pour les Jeux Olympiques et des 9 juges nationaux retenus pour les Jeux Paralympiques.
Marie Saliou, 26 ans, en fait partie et à l’issue du séminaire de World Archery organisé à Sallanches en octobre dernier, elle a réussi l’examen de « World Archery International Youth Judge ».
Son diplôme reçu à la FFTA en début de semaine vient de lui être transmis.
Jean-Michel Cléroy, Président de la FFTA
« La réussite de Marie dans des fonctions de jeune juge International, est une grande fierté pour la fédération. Nous l’avons accompagnée, de l’arbitrage de ses premiers championnats de France jusqu’aux étapes de la Coupe du Monde. C’est un bel héritage qu’elle concrétise. Cela fait honneur à l’ensemble du corps arbitral, qu’elle représentera.
Félicitations à elle. »
Ajoutons que deux juges internationaux français ont été nommés pour officier à Paris l’été prochain, Christophe Pezet sur les Jeux Olympiques et Anthony Hillairet, remplaçant sur les Jeux Paralympiques.
Marie Saliou, à gauche sur la photo, accompagnée d'Anthony Hillairet, juge international et juge remplaçant pour les Jeux Paralympiques 2024, ainsi que Camille Willem Hoellinger et Leslie Augustyn arbitres fédérales lors de la Coupe du Monde 2022 à Paris.
La réaction de Marie Saliou :
- Comment l'envie de devenir arbitre vous est-elle venue ?
J’ai eu envie de devenir arbitre à la finale des DR. J’étais en train de tirer et quand j’ai vu les arbitres, ça m’a donné envie. Je me suis dit que ça pouvait être sympa de connaître un peu mieux les règles. C’est pour ça que j’ai voulu devenir arbitre.
- Comment l'ambition d'arbitrer à haut niveau vous est-elle venue?
C’est un peu plus le hasard. Je suis devenue arbitre et j’ai eu la chance d’arbitrer aux championnats de France à Cholet et ensuite, j'ai eu une proposition pour d’arbitrer aux JOP pour avoir la parité et j’ai acquiescé. Grâce à ça, j’ai pu arbitrer la Coupe du Monde en 2022 et là, j’ai trouvé ça super d’arbitrer à haut niveau. C’est beaucoup plus intéressant qu’arbitrer le dimanche par exemple.
- Comment êtes-vous devenue jeune juge internationale ?
J’ai commencé par être arbitre lors des championnats de France, puis j'ai pu être à la Coupe du monde. Ensuite, la Fédération m’a donné l’opportunité, vu que j’étais jeune arbitre moins de 30 ans, de m’inscrire à l’examen. Pour ce faire, on a dû aller à un séminaire, un week-end, à Sallanches. Pendant le séminaire, il y a des intervenants juges qui nous réexpliquent les règles, ce qu’on peut faire quand on est juge international et à la fin on a un examen.
- Quels sont vos prochains objectifs ?
J'espère pouvoir arbitrer les JOP 2024 à Paris. J'ai déjà pré-posé ma semaine et demie de vacances pour le faire. Normalement, je devrais donc être arbitre fédérale. Et puis par la suite, j'espère arbitrer en 2025 en tant que juge internationale et pourquoi pas refaire les Jeux Olympiques et Paralympiques, mais cette fois-ci en tant qu'arbitre internationale.
