À 500 jours des Jeux paralympiques de Paris 2024, Benoît Binon, le Directeur Technique National de la fédération revient pour nous sur la préparation des Bleus et l’ambition de cette équipe de France.
Presque un an jour pour jour après avoir récupéré la délégation du para-tir à l’arc, les Bleus sont déjà en ordre de marche. Il faut dire que le compte à rebours s’égrène rapidement, voilà la barre des 500 jours qui vient de passer et une préparation qui désormais passe à la vitesse supérieure avec le début de la saison extérieure.
Benoit Binon – Directeur Technique National :
Où en sont nos athlètes paralympiques dans leur préparation ?
"Concernant la préparation des athlètes paralympiques, ils disposent aujourd’hui de plus de stages qu’auparavant et d’un suivi individuel. Certains ont participé la semaine dernière au Grand Prix de Lilleshall pour évaluer leur préparation. Ils étaient ensuite en stage là-bas pour travailler. Nous aurons un premier point de passage après la coupe d’Europe de Nove Mesto dans quelques semaines."
Quels moyens la fédération a-t-elle mis en place pour favoriser cette préparation ?
"Aujourd’hui, on a défini plusieurs profils d’athlètes en fonction de leur niveau, notamment la saison passée. Il y a donc plusieurs niveaux, ceux qui sont identifiés cercle de haute performance par l’ANS, athlètes médaillables et athlètes haut niveau sélectionnables. En fonction de ces trois groupes, il y a une adaptation et une mise en place de ces moyens. Certains participeront notamment aux Grand Prix européens en plus du circuit para. Ils étaient à Lilleshall et seront aussi à Umag. On essaye aussi d’optimiser tout ce qui est la préparation matérielle, à chaque fois en respectant cette hiérarchie pour optimiser nos moyens. La fédération a mis un budget important sur la préparation des paras, qui est supérieure aux moyens octroyés par l’ANS et surtout supérieur aux moyens qu’il y avait auparavant à la FFH.
Le staff reste à l’identique avec Vincent Hybois et Amandine Bouillot pour disposer de moyens humains à hauteur de nos ambitions."
Quelle est l’ambition du tir à l’arc tricolore sur ces Jeux paralympiques ?
"On peut légitimement partir sur une médaille. Avec une bonne préparation, je crois que deux médailles sont tout à fait possibles. Il faudra se donner évidemment les moyens, mais l’équipe de France paralympique est en mesure d’aborder ces Jeux avec ambition. On connait, bien sûr tous, le niveau de Guillaume, qui est identifié par l’ANS comme fort potentiel médaillable. On sait aussi que sur l’arc à poulies, on peut avoir des chances en individuel, mais aussi par équipes. Le but est d’arriver à optimiser tout ça pour arriver à repartir avec deux médailles des prochains Jeux paralympiques."
