Le tir à l’arc est profondément ancré dans l’histoire du mouvement paralympique.
Dans les années 1940, il était utilisé par le Dr Ludwig Guttmann à l’hôpital Stoke Mandeville comme activité de réadaptation pour les vétérans de guerre blessés.
Les débuts du tir à l'arc au Jeux Paralympiques
Le tir à l’arc fait sa première apparition lors des Jeux Paralympiques d’été de 1960 à Rome en Italie et ne quittera plus le programme jusqu’à ce jour. Les épreuves sont disputées par des personnes en situation de handicap moteurs dans des catégories individuelles et par équipe mixte. Ainsi, les archers sont classés en fonction du degré de leur handicap et de leur arme. A la différence du tir à l’arc aux Jeux Olympiques, il existe des épreuves en arc classique et en arc à poulies. Les athlètes peuvent concourir debout ou en fauteuil roulant.
Avant les Jeux de Rio en 2016, les athlètes atteints de handicap moteur étaient classés en trois catégories :
- ARW1 : athlètes tétraplégiques, avec des limitations motrices des quatre membres. Ils participent aux épreuves en fauteuil roulant.
- ARW2 : athlètes paraplégiques, avec des limitations motrices des membres inférieurs. Ils participent aux épreuves en fauteuil roulant.
- ARST : athlètes qui ont des limitations motrices des membres inférieurs mais qui sont capables de marcher.
Depuis les Jeux de 2016, les classifications en fauteuils roulants ont fusionné et la classification debout est remplacée par la classification Open. La classification W1 a quant à elle été gardée.
Actuellement, les classifications correspondent à :
Open – Athlètes en fauteuil roulant ou qui ont un trouble de l’équilibre en tirant debout ou en se reposant sur un tabouret. Cette catégorie se compose d’une épreuve par type d’arc (classique ou à poulies)
W1 - Réservé aux athlètes qui tirent dans un fauteuil roulant et dont les bras montrent une perte de force musculaire, de coordination ou de portée du mouvement.