Article publié le 06/09/2014
Pierre-Julien DELOCHE a pris la 2ème place individuelle en arc à poulies de la Finale de la Coupe du Monde de Tir à l’Arc qui se déroule ce week-end sur les bords du Lac Léman à Lausanne, remportant la première médaille française en arc à poulies dans l’histoire de l’épreuve.
Pierre-Julien DELOCHE a pris la 2ème place individuelle en arc à poulies de la Finale de la Coupe du Monde de Tir à l’Arc qui se déroule ce week-end sur les bords du Lac Léman à Lausanne, remportant la première médaille française en arc à poulies dans l’histoire de l’épreuve.
Après avoir disposé de l’Indien SHAUHAN en quart de finale, puis le Néerlandais Peter ELZINGA, champion d’Europe 2014, DELOCHE s’est incliné face à l’Américain Bridger DEATON sur le score 148 points à 144. DEATON avait également éliminé Sébastien PEINEAU en quart de finale. Reo WILDE prend la 3ème place aux dépends de Peter ELZINGA.
Après avoir disposé de l’Indien SHAUHAN en quart de finale, puis le Néerlandais Peter ELZINGA, champion d’Europe 2014, DELOCHE s’est incliné face à l’Américain Bridger DEATON sur le score 148 points à 144. DEATON avait également éliminé Sébastien PEINEAU en quart de finale. Reo WILDE prend la 3ème place aux dépends de Peter ELZINGA.
En finale, DELOCHE tirait la première flèche du match, entamant avec un 9, contre 10 à son adversaire qui allait enchaîner onze dix d’affilée tandis que DELOCHE commettait quelques petites erreurs. A trois flèches de la fin DELOCHE comptait 5 points de retard, mais enchaînait trois 10 pour conclure. Score final du match 148-144.
Numéro 1 mondial depuis plus d’an, l’archer de Salaise sur Sanne (38), âgé de 32 ans, conclut avec cette médaille d’argent une saison lors de laquelle il a beaucoup puisé dans ses réserves rencontrant des problèmes familiaux et professionnels. Epuisé mentalement au lendemain des championnats d’Europe fin juillet, il effectuait un gros travail pour revenir à son meilleur niveau et remportait mi-août la dernière épreuve de Coupe du Monde à Wroclaw en Pologne, gagnant du même coup son billet pour la Finale de Lausanne.
Chez les femmes, la Colombienne Sara LOPEZ remporte l’épreuve aux dépends d’Erika JONES, la Russe, Natalia ADVEEVA prend la 3ème place.
Numéro 1 mondial depuis plus d’an, l’archer de Salaise sur Sanne (38), âgé de 32 ans, conclut avec cette médaille d’argent une saison lors de laquelle il a beaucoup puisé dans ses réserves rencontrant des problèmes familiaux et professionnels. Epuisé mentalement au lendemain des championnats d’Europe fin juillet, il effectuait un gros travail pour revenir à son meilleur niveau et remportait mi-août la dernière épreuve de Coupe du Monde à Wroclaw en Pologne, gagnant du même coup son billet pour la Finale de Lausanne.
Chez les femmes, la Colombienne Sara LOPEZ remporte l’épreuve aux dépends d’Erika JONES, la Russe, Natalia ADVEEVA prend la 3ème place.
Benoît BINON - Entraîneur de l’Equipe de France arc à poulies
En montant sur le podium de cette finale de Coupe du Monde, Pierre Julien confirme largement son statut. C’est la première médaille française en arc à poulies sur cette épreuve. Il est Numéro 1 mondial mais il a une marge de progression. Après la saison compliquée qu’il a eue, il a mangé beaucoup de jus au fil des mois et cela s’est traduit par moins de stabilité dans son tir et quelques flèches un peu basses. Cela reste une belle finale. A 20 ans seulement, Deaton est un excellent tireur, déjà professionnel aux Etats-Unis.
Quant à Sébastien PEINEAU, il a fait une très belle saison. Ce matin il démarre mal son match, quand DEATON commence très bien ; Avec encore du travail et de l’expérience il est capable de pérenniser la bonne saison qu’il a faite.
En montant sur le podium de cette finale de Coupe du Monde, Pierre Julien confirme largement son statut. C’est la première médaille française en arc à poulies sur cette épreuve. Il est Numéro 1 mondial mais il a une marge de progression. Après la saison compliquée qu’il a eue, il a mangé beaucoup de jus au fil des mois et cela s’est traduit par moins de stabilité dans son tir et quelques flèches un peu basses. Cela reste une belle finale. A 20 ans seulement, Deaton est un excellent tireur, déjà professionnel aux Etats-Unis.
Quant à Sébastien PEINEAU, il a fait une très belle saison. Ce matin il démarre mal son match, quand DEATON commence très bien ; Avec encore du travail et de l’expérience il est capable de pérenniser la bonne saison qu’il a faite.
Pierre-Julien DELOCHE
« Disputer une finale de coupe du Monde devant ses parents et sa compagne a un goût particulier ! Il y a évidemment un peu de déception de ne pas avoir pu produire ce dont je suis capable, mais je n’avais plus de jus après les deux matchs remportés difficilement aujourd’hui. C’est une finale, il n’y a pas de hasard. Depuis la Coupe du Monde en Pologne, j’attendais cette compétition, depuis mon arrivée ici j’attendais d’être sur le pas de tir. Cela a été une lutte sur chaque flèche aujourd’hui. Malgré l’amertume de la défaite, il y a une grande satisfaction d’être arrivé dans la finale de la finale.
Après cette saison de travail, d’abnégation, de recherche de l’excellence, il ne faut pas oublier une chose : le repos ; Normalement c’est maintenant, même si je ne sais pas bien de quoi va être fait mon proche avenir. Je suis un archer semi-professionnel, heureux, fatigué mais je vais me battre pour devenir un archer professionnel… »
« Disputer une finale de coupe du Monde devant ses parents et sa compagne a un goût particulier ! Il y a évidemment un peu de déception de ne pas avoir pu produire ce dont je suis capable, mais je n’avais plus de jus après les deux matchs remportés difficilement aujourd’hui. C’est une finale, il n’y a pas de hasard. Depuis la Coupe du Monde en Pologne, j’attendais cette compétition, depuis mon arrivée ici j’attendais d’être sur le pas de tir. Cela a été une lutte sur chaque flèche aujourd’hui. Malgré l’amertume de la défaite, il y a une grande satisfaction d’être arrivé dans la finale de la finale.
Après cette saison de travail, d’abnégation, de recherche de l’excellence, il ne faut pas oublier une chose : le repos ; Normalement c’est maintenant, même si je ne sais pas bien de quoi va être fait mon proche avenir. Je suis un archer semi-professionnel, heureux, fatigué mais je vais me battre pour devenir un archer professionnel… »
