Article publié le 11/09/2016
Les Championnats de France arc classique se sont achevés sous le soleil de Ruelle sur Touvre. Une organisation rondement menée par les archers de la Touvre.
Les Championnats de France arc classique se sont achevés sous le soleil de Ruelle sur Touvre. Une organisation rondement menée par les archers de la Touvre avec une après-midi de finales retransmises en direct sur YouTube.
Epreuve mixte,
Riom, Rennes et Nice sont les trois clubs médaillés de l’épreuve mixte de cette édition 2016, un podium qui n’est pas sans rappeler le podium de l’an passé où Riom avait déjà remporté l’or et Nice le bronze.
Epreuve mixte,
Riom, Rennes et Nice sont les trois clubs médaillés de l’épreuve mixte de cette édition 2016, un podium qui n’est pas sans rappeler le podium de l’an passé où Riom avait déjà remporté l’or et Nice le bronze.
Finales par équipes : Voves et Nîmes champions
Chez les femmes, les Vovéennes, Solenn Marion, Clémence Tellier, Pauline Chartrain et Audrey Giboulet ont réussi un gros coup en s’imposant en finale face aux tenantes du titre, les archères de Brienon s/Armançon. En entamant mieux le match les filles de Voves prenaient un net avantage de deux sets à zéro. Brienon remportait le 3ème set mais rencontrait encore toutes les difficultés à trouver le centre de la cible.
Voves s’impose 6-2; une belle aventure pour une bande de copines qui se sont toutes mobilisées au service de leur équipe avec pour exemple Audrey Giboulet, spécialiste de l’arc à poulies qui a débuté l’arc classique il y a deux ans pour compléter l’équipe.
Solenn Marion : « On avait comme objectif de se maintenir. Plus la saison avançait plus on était contentes de ce qu’on faisait. On a réussi à accrocher in extrémis la 8ème place pour disputer les play-off et on a remporté tous nos matchs avec la même gnaque. On est super contentes de ce qu’on a fait. »
La finale masculine par équipe opposant Rennes à Nîmes était une sorte de Classico pour la D1 française. Rennes assuré de remporter sa dixième médaille en onze ans et Nîmes souvent médaillé et rarement titré allaient en découdre à coup de dix. Après deux sets Nîmes menait 3 points à 1. Le troisième set fut incroyable… En débutant par trois 8, les Nîmois n’avaient plus droit à l’erreur pour marquer un point de set et à tour de rôle, Thomas Aubert, Pierre Plihon et Jean-Charles Valladont enchaînèrent trois solides 10 pour mener 4-2 et se retrouver à 1 point du titre.
Thomas Aubert : « On était une équipe très soudée, c’est vraiment génial de remporter ce titre ensemble. »
Jean-Charles Valladont : « A chaque compétition on vient pour se faire plaisir. Pour moi aujourd’hui c’est un honneur de pouvoir remporter ce titre pour la première fois avec Nîmes. »
Pierre Plihon : « Nous voulions vraiment remporter ce titre ensemble cette année et on l’a fait. C’est super. »
Chez les femmes, les Vovéennes, Solenn Marion, Clémence Tellier, Pauline Chartrain et Audrey Giboulet ont réussi un gros coup en s’imposant en finale face aux tenantes du titre, les archères de Brienon s/Armançon. En entamant mieux le match les filles de Voves prenaient un net avantage de deux sets à zéro. Brienon remportait le 3ème set mais rencontrait encore toutes les difficultés à trouver le centre de la cible.
Voves s’impose 6-2; une belle aventure pour une bande de copines qui se sont toutes mobilisées au service de leur équipe avec pour exemple Audrey Giboulet, spécialiste de l’arc à poulies qui a débuté l’arc classique il y a deux ans pour compléter l’équipe.
Solenn Marion : « On avait comme objectif de se maintenir. Plus la saison avançait plus on était contentes de ce qu’on faisait. On a réussi à accrocher in extrémis la 8ème place pour disputer les play-off et on a remporté tous nos matchs avec la même gnaque. On est super contentes de ce qu’on a fait. »
La finale masculine par équipe opposant Rennes à Nîmes était une sorte de Classico pour la D1 française. Rennes assuré de remporter sa dixième médaille en onze ans et Nîmes souvent médaillé et rarement titré allaient en découdre à coup de dix. Après deux sets Nîmes menait 3 points à 1. Le troisième set fut incroyable… En débutant par trois 8, les Nîmois n’avaient plus droit à l’erreur pour marquer un point de set et à tour de rôle, Thomas Aubert, Pierre Plihon et Jean-Charles Valladont enchaînèrent trois solides 10 pour mener 4-2 et se retrouver à 1 point du titre.
Thomas Aubert : « On était une équipe très soudée, c’est vraiment génial de remporter ce titre ensemble. »
Jean-Charles Valladont : « A chaque compétition on vient pour se faire plaisir. Pour moi aujourd’hui c’est un honneur de pouvoir remporter ce titre pour la première fois avec Nîmes. »
Pierre Plihon : « Nous voulions vraiment remporter ce titre ensemble cette année et on l’a fait. C’est super. »
Finales individuelles : Schuh et Koenig champions 2016
La Nîmoise Lisa Soenen, cadette première année, a été la révélation de ces championnats de France. 30ème des qualifications, elle se mesurait à la Riomoise Audrey Adiceom qui figure déjà parmi les toutes meilleures archères françaises. Malgré la tension que peut représenter le fait de tirer sur un terrain de finales avec écran géant, caméras et des tribunes bien garnies, Lisa Soenen a moins subi la pression que son adversaire, réussissant à mettre en place son tir pour remporter la médaille de bronze.
Dans la grande finale, Bérengère Schuh, impériale depuis le début de la compétition, avait eu quelques difficultés à trouver le chemin du 10 lors du match pour le bronze en mixte et lors de la finale par équipe. Face à elle, Marion Bardary, l’archère de Cestas, très régulière, était une adversaire coriace pour la numéro 1 française, elle avait notamment remporté le titre en 2010. Les deux jeunes femmes se livrèrent un match intense dans lequel Bérengère Schuh se montra la plus précise.
Bérengère Schuh, très émue au moment de sa victoire, dédiait ce titre à son père, décédé en mars dernier. Elle, qui a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale en juin dernier, a prouvé qu’il fallait toujours compter avec elle sur le plan national.
Bérengère Schuh : « C’est une journée marathon, depuis ce matin j’ai enchaîné les matchs entre les éliminatoires individuelles, le mixte, et mes trois finales cette après-midi. J’ai à peine eu le temps de manger et c’est pour cela que j’ai eu un peu de mal sur le match pour le bronze en mixte et sur la finale par équipe femmes. J’ai eu plus de temps pour préparer ma finale individuelle. J’ai réussi à mettre plus de rythme dans mon tir. J’avais gagné en 2003 et je crois bien que depuis j’avais juste remporté des médailles de bronze et d’argent. On peut être fières pour notre club, même si je regrette de ne pas avoir réussi à gagner le bronze en mixte avec Stéphane Gilbert. »
La Nîmoise Lisa Soenen, cadette première année, a été la révélation de ces championnats de France. 30ème des qualifications, elle se mesurait à la Riomoise Audrey Adiceom qui figure déjà parmi les toutes meilleures archères françaises. Malgré la tension que peut représenter le fait de tirer sur un terrain de finales avec écran géant, caméras et des tribunes bien garnies, Lisa Soenen a moins subi la pression que son adversaire, réussissant à mettre en place son tir pour remporter la médaille de bronze.
Dans la grande finale, Bérengère Schuh, impériale depuis le début de la compétition, avait eu quelques difficultés à trouver le chemin du 10 lors du match pour le bronze en mixte et lors de la finale par équipe. Face à elle, Marion Bardary, l’archère de Cestas, très régulière, était une adversaire coriace pour la numéro 1 française, elle avait notamment remporté le titre en 2010. Les deux jeunes femmes se livrèrent un match intense dans lequel Bérengère Schuh se montra la plus précise.
Bérengère Schuh, très émue au moment de sa victoire, dédiait ce titre à son père, décédé en mars dernier. Elle, qui a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale en juin dernier, a prouvé qu’il fallait toujours compter avec elle sur le plan national.
Bérengère Schuh : « C’est une journée marathon, depuis ce matin j’ai enchaîné les matchs entre les éliminatoires individuelles, le mixte, et mes trois finales cette après-midi. J’ai à peine eu le temps de manger et c’est pour cela que j’ai eu un peu de mal sur le match pour le bronze en mixte et sur la finale par équipe femmes. J’ai eu plus de temps pour préparer ma finale individuelle. J’ai réussi à mettre plus de rythme dans mon tir. J’avais gagné en 2003 et je crois bien que depuis j’avais juste remporté des médailles de bronze et d’argent. On peut être fières pour notre club, même si je regrette de ne pas avoir réussi à gagner le bronze en mixte avec Stéphane Gilbert. »
Les finales masculines: Koenig conserve son titre
Chez les hommes, Bérenger Chailliot, déjà sacré champion de France en salle en mars dernier, a ajouté une nouvelle médaille, de bronze à un palmarès déjà bien garni en s’imposant face à Romain Girouille dans le match pour le bronze.
Thomas Koenig, le tenant du titre 2015, a réussi un véritable tour de force en s’imposant pour la deuxième année consécutive face au Rennais Pierre Bureau, qui disputait quant à lui sa première finale FITA. Le Belfortain, qui vient d’effectuer sa rentrée à l’INSA de Lyon, a décidé de donner la priorité à ses études d’ingénieur. Il s’était malgré tout bien préparé pour disputer il y a deux semaines la finale DR avec son club de Belfort Savoureuse et bien sûr pour défendre son titre. Seulement 24ème des qualifications, Koenig a su élever son niveau pour les duels. Inquiété en huitième de finale face à Florian Billoue, il s’est frayé un chemin relativement aisé jusqu’en finale.
Thomas Koenig : « Après une saison en dents de scie, ça fait du bien de gagner ici. C’est un peu comme l’année dernière. J’ai eu du mal en début de saison pour les échéances chez les senior, mais dès que j’ai basculé sur les jeunes j’ai retrouvé mon tir.
Chez les hommes, Bérenger Chailliot, déjà sacré champion de France en salle en mars dernier, a ajouté une nouvelle médaille, de bronze à un palmarès déjà bien garni en s’imposant face à Romain Girouille dans le match pour le bronze.
Thomas Koenig, le tenant du titre 2015, a réussi un véritable tour de force en s’imposant pour la deuxième année consécutive face au Rennais Pierre Bureau, qui disputait quant à lui sa première finale FITA. Le Belfortain, qui vient d’effectuer sa rentrée à l’INSA de Lyon, a décidé de donner la priorité à ses études d’ingénieur. Il s’était malgré tout bien préparé pour disputer il y a deux semaines la finale DR avec son club de Belfort Savoureuse et bien sûr pour défendre son titre. Seulement 24ème des qualifications, Koenig a su élever son niveau pour les duels. Inquiété en huitième de finale face à Florian Billoue, il s’est frayé un chemin relativement aisé jusqu’en finale.
Thomas Koenig : « Après une saison en dents de scie, ça fait du bien de gagner ici. C’est un peu comme l’année dernière. J’ai eu du mal en début de saison pour les échéances chez les senior, mais dès que j’ai basculé sur les jeunes j’ai retrouvé mon tir.
